La plus grosse blague du monde

Publié le par fif20

Ah, quel plaisir chers amis de vous faire part de nos nouvelles montpellieraines, mais surtout quel plaisir de vous faire part de notre grande joie. Nous avons enfin eu la chute de cette fameuse blague.

Quelle heureuse plaisanterie que nous ont partagé ces nobles esprits embrumés par le mistral et le pasti, qui ont su tirer toute leur habileté de margoulins vendeurs de tapis, à l’encontre de nos pauvres esprits crédules de nordistes.

 

Quand nous les voyions figés par ce climat lorrain, la bonté de notre âme laissait place à une pitié sans cesse renouvelée pour ces pauvres hères venus du septentrion, perdus dans ce monde hostile, congelés, à la merci du premier, mais aussi du deuxième flocon venant se perdre dans l’ouverture étroite et néanmoins ouverte du col de leurs épais manteaux d’hiver. Quelle tristesse devaient-ils ressentir lorsque, observant la nuance de gris caractéristique de ce ciel nancéien, ils allaient, tels des automates résignés dans une salle de cours encore éclairée artificiellement à onze heures de la matinée…

 

Mesdames, messieurs, maintenant, nous le savons, ces gens là nous ont bien roulés. Il faut bien reconnaître la force de ces fourbes sudistes, qui ont montré deux ans d’affilée des aptitudes indéniables pour le théâtre et en particulier la comédie. Serait-ce là la preuve d’une quelconque filiation avec les grecs, grands acteurs de leur temps, qui ont su transmettre leur savoir de par leur colonie gauloise de Marseille ?

 

Aujourd’hui, en ce dimanche 6 novembre, encore, nous faisons face à une énième journée de grisaille et de pluie, qui semble faire la caractéristique majeure de cette pâle contrée nommée Languedoc. Nous avons essuyé hier quelques 60mm de pluie, et la noirceur de mon moral à ce sujet ne peut être actuellement noyée que par la profondeur de l’eau qui stagne dans le plus proche caniveau.

 

O toi, Ollivier, qui semblait tant regretter la douceur de Tarbes, ô toi Coralie qui ne semblait trouver que le désespoir dans le nord-est, ô toi Emma Alexandre qui regrettait si ouvertement le chant des cigales sous le soleil provençal, aujourd’hui, nous le savons, vous nous avez bien roulés ! Mais nous ne vous en voulons pas et à l’idée du rire que vous avez dû si longtemps contenir devant notre expression compatissante, nous nous réjouissons maintenant de toute cette joie que nous vous avons apportée. A tous ceux qui partagent encore la douceur et la chaleur lorraine, nous vous souhaitons donc de bien en profiter, car il n’est pas loin, le moment où vous serez contraints de retourner dans ce monde hostile qu’est le sud.

 

A bientôt donc.

 

Pierre.

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S
<br /> Je vous prierais de ne pas mélanger les Chênes kermès et les Pins maritimes, le Languedoc c'est pas dans le Sud-Ouest!!! Nous quand on reçoit des fifons on prend soin que le soleil soit au RDV et<br /> que les canards soient bien gras. Besitos<br /> <br /> <br />
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W
<br /> Ne jouons pas sur les mots... C'est une question d'AOC qui n'existe pas depuis l'Australie ! :p<br /> <br /> <br />
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O
<br /> sauf que la feta, c'est grec...<br /> <br /> <br />
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W
<br /> Désolée mais je ne me sens pas visée, le Languedoc c'est pas le Sud c'est le sud-OUEST ! Grosse différence !<br /> Comme l'a si bien dit Hugore, on ne mélange pas la délicatesse des tomates-feta et cigales dans leur champ de lavande avec la lourdeur du pâté de canard et le bon rouge (tous deux délicieux<br /> cependant)...<br /> Non mais !<br /> Mais bon, j'avoue qu'en ce moment, c'est vrai qu'on se la joue Venise mais c'est pas de notre faute si toute la pluie de l'année tombe en quelques semaines chez nous...<br /> <br /> <br />
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O
<br /> D'abord JJean, Venise c'est toujours plus au sud que la Bretagne ou la Lorraine !!!!<br /> <br /> <br />
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